Retour sur le Débat d’Idées du 06/02 à l’Institut Français
Le 6 février a été déclaré "Journée Internationale de tolérance zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines (MGF)" par l’Assemblée Générale des Nations Unies (Résolution A/RES/67/146).
Selon l’UNICEF, 36.7% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont excisées en Côte d’Ivoire, soit plus d’une femme sur trois. Pourtant, une loi existe, condamnant les mutilations génitales féminines, depuis le 23 décembre 1998.
Un débat a donc été organisé à l’Institut Français à l’initiative de l’Ambassade de France, en collaboration avec l’UNICEF et l’UNFPA, et en présence du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique qui représentait en outre la Ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité.
La discussion, animée par Flore Hazoumé, écrivain et journaliste, a réunira un panel de représentants des Ministères de la Protection de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité, du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels, du Comité national de lutte contre les violences basées sur le genre, des ONG nationales, des leaders religieux, des médecins, et un professeur en anthropologie.
"Je reste optimiste pour une génération sans excision", confie l’écrivaine ivoirienne Hami Traoré (auteur du livre "Le couteau brûlant") à l’AFP. Hami Traoré, victime de cette mutilation dans son enfance, a fait de sa vie un combat contre ce fléau. Elle était l’invitée spéciale du débat.