Journée mondiale de la liberté de la presse - Débat à l’IFCI

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La journée du 03 mai a été proclamée « Journée mondiale de la liberté de la presse » par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.
Cette Journée, qui marque un moment de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie, permet également d’informer les citoyens sur les atteintes portées à la liberté de la presse et rappelle aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de celle-ci. Par ailleurs, la Journée mondiale de la liberté de la presse est un moment de soutien aux médias menacés et de souvenir pour les journalistes ayant perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. Reporters sans Frontières vient de publier son traditionnel classement mondial de la liberté de la presse. Un triste constat pour 2018 alors que le tiers de l’année civile vient seulement d’être dépassé : 303 emprisonnés, 2 collaborateurs assassinés, et 15 emprisonnés.

Dans ce cadre, l’Ambassade de France a organisé jeudi 03 mai 2018 un débat à l’Institut Français de Côte d’Ivoire animé par David Esnault, correspondant de l’AFP. Ce débat a réuni M. Baudelaire Mieu correspondant de Jeune Afrique et représentant en Côte d’Ivoire Reporters sans Frontières, M. Antoine Assalé Tiémoko, journaliste d’investigations fondateur et directeur général de l’Eléphant Déchaîné et M. Lassane Zohore caricaturiste du journal satirique Gbich. Ce débat a mis en lumière les différents enjeux auxquels sont confrontés les journalistes et les entreprises de presse.

Crédits : Jihel / GBICH - JPEG

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publié le 15/05/2018

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